Compte rendu de la visite de la cantine à Bignon le vendredi 17 avril 2015
Compte rendu de la visite de la cantine à Bignon le vendredi 17 avril 2015
Présents : Delphine, Ninon, Marine du Collectif BEL, M. Macripo, directeur de la caisse des école du XIIè, Mme Aguessy, responsable hygiène et qualité, Mme Demouveaux, diététicienne, M. Touzet, adjoint à la Maire chargé des affaires scolaires et périscolaires, Mme Sarah Damagnez, chargée de mission Affaires Scolaires et Petite Enfance, Mme Nohémie Mampuya, REV.
Nohémie nous accueille à 11h45 et nous propose de circuler dans la cour et dans la cantine.
Dans la cour, ce jour-là il manque des animateurs qui ne sont pas remplacés, du coup, les animateurs tournent plus. Un poste est tenu près des toilettes, un autre dans la deuxième cour, deux près du pointage (un qui pointe les enfants et un autre qui s’occupe de régler les éventuels problèmes engendrés par la file d’attente).
Il doit normalement y avoir un autre animateur dans la cour où se trouvent les toilettes.
Le problème des absences des animateurs est récurrent.
Nohémie propose que les animateurs, pour être davantage concernés par les problèmes des enfants, ne changent pas de poste chaque demi-heure.
Le pointage n’est toujours pas très rapide mais la file est fluidifiée. Elle l’est grâce à deux éléments : il y a moins d’histoire avec un animateur dédié à ce poste et grâce au temps. Nous avions visité la cantine un jour de pluie et la queue était très longue. Ce vendredi, il fait beau, les enfants jouent dans la cour et font la queue au fur et à mesure.
N.B. Les animateurs font clairement attention à leur comportement lorsque nous visitons la cantine. Les enfants restent dociles, sages.
En ce qui concerne le passage au self, les assiettes semblent plus remplies. Les enfants trouvent en bout de self, un animateur qui distribue un verre et du pain, surtout en début de service pour les CP, CE qui peuvent oublier de prendre des choses sur leur plateau.
Quand l’animateur s’absente, les enfants se servent du pain eux-mêmes. Le pain comme à EL a changé (mais les portions par enfant restent les mêmes), c’est un pain tranché Bio.
M. Macripo se poste au retour plateau. Il trouve qu’il y a beaucoup de gaspillage.
Nous constatons que beaucoup de yaourts et de fruits ne sont pas mangés. Au cours du repas avec M. Touzet, nous proposons que ces desserts soient récupérés dans de bonnes conditions (problème de la chaîne du froid) afin d’être recyclés.
M. Macripo pense à un meuble gardant au froid sur lequel pourrait être remis les yaourts. Nous proposons un panier pour les fruits. Mais M. Macripo semble rétif dans la mesure où tous les enfants ne pourraient pas y avoir accès. Ce à quoi nous lui avons répondu que, si ces fruits et yaourts restaient, c’est parce que seuls certains enfants les prenaient.
D’une manière générale, M. Macripo est content de l’introduction du « bio » dans chaque menu et est préoccupé par le gaspillage, sans avoir vraiment proposé de solution. M. Touzet estime que le travail est en cours, avec tous les interlocuteurs. Il distingue bien, lui, la question du gaspillage d’une part et la question des portions insuffisantes.
Cette contre visite fait suite à des réunions entre les différents intervenants et il semble que les consignes soient respectées. Cependant, il faut insister sur le fait que les enfants peuvent demander à être servis de nouveau.
Ninon apporte un bémol sur les quantités. Elle a eu l’occasion d’être à l’école au moment du déjeuner car son fils est plâtré. Elle a constaté que les enfants qui mangent de bonnes portions peuvent avoir encore faim après avoir mangé leur plateau. Elle a aussi constaté que les portions des adultes étaient encore bien plus importantes que celles des enfants (parfois vraiment énormes). M. Macripo dit avoir donné des consignes strictes aux cantinières, consignes qui donnaient absolue priorité aux enfants. Un petit sondage sur place, auprès des enfants : les portions sont en général insuffisantes, mais c’est très variable selon les jours.